L'apparition de la piroplasmose chez les chevaux est un problème dangereux. De plus, elle est associée à une infection par des parasites spéciaux. Cela se produit lorsque la tique pique. Pour identifier et éliminer la pathologie, il est recommandé de consulter un vétérinaire en temps opportun. Il convient de noter que plus l'animal est jeune, plus il est difficile de tolérer la pathologie. Il est donc important de commencer le traitement à temps.
Description de la maladie
L'agent causal de la pathologie est considéré comme Piroplasma caballi, qui appartient à la famille des Babesiidae. C'est l'un des plus gros parasites endoglobulaires localisés dans les érythrocytes.Les porteurs de la maladie sont les tiques, qui appartiennent au genre Dermacentor. Dans ce cas, l'agent causal de la piroplasmose est transmis par les tiques par les œufs.
Raisons de l'apparition
La cause de la maladie est considérée comme un empoisonnement du sang par des parasites. Cela se produit à la suite d’une morsure de tique transportant des micro-organismes dangereux. La tique elle-même est infectée par des piroplasmides en mordant des animaux malades ou par sa mère. Les parasites passent par plusieurs étapes de développement dans les intestins des hôtes intermédiaires. En même temps, ils infectent tout le corps et les glandes salivaires ne font pas exception.
Elles pénètrent ensuite dans le corps du cheval avec la salive des tiques. Là, les parasites pénètrent dans les globules rouges, provoquant leur destruction progressive.
Plus l'animal est jeune, plus l'évolution de sa pathologie est complexe. L'infection se produit lors de l'activation d'acariens appartenant aux catégories Dermacentor pictus et Dermacentor marginatus. Les animaux dont l’immunité est faible sont plus sensibles à l’infection. Elle s'aggrave généralement lorsque les chevaux sont surmenés ou développent des pathologies chroniques.
Signes et symptômes d'apparition
La période d'incubation de la piroplasmose est de 1 à 2 semaines. Dans ce cas, la pathologie elle-même est généralement de nature aiguë et s'accompagne de l'apparition des symptômes suivants :
- faiblesse générale – devient le résultat d’un empoisonnement du corps de l’animal dû à l’activité vitale des parasites et à un excès d’hémoglobine ;
- syndrome de jaunisse des muqueuses - causé par une altération de la fonction hépatique ;
- l'anémie – est une conséquence de la mort massive des globules rouges ;
- augmentation de la température, fièvre, convulsions - causées par une perturbation du système nerveux ;
- violations des fonctions digestives - se manifestant par une perte d'appétit, des coliques et des flatulences;
- perturbation du fonctionnement du cœur, des vaisseaux sanguins et du système respiratoire - il y a souvent une augmentation de la fréquence cardiaque et de la respiration, associée au blocage du flux sanguin par les restes de globules rouges morts.
La menace de la pathologie réside dans son développement rapide. Si la propagation de la maladie n’est pas stoppée, le cheval risque de mourir dans la semaine suivant l’apparition des symptômes.
Mesures diagnostiques
Pour identifier la pathologie, vous devez consulter un vétérinaire. Dans ce cas, le spécialiste analyse le tableau clinique. Dans le même temps, il prend en compte les paramètres épidémiologiques et les changements pathologiques apparaissant au cours de la maladie. Cependant, la méthode de diagnostic la plus précise reste l’analyse sanguine.
Traitement de la piroplasmose chez le cheval
Après avoir identifié les agents responsables de la pathologie, le médecin élabore un parcours thérapeutique. Le traitement doit être complet. Il est recommandé de le démarrer le plus tôt possible.
Tout d’abord, il faut détruire les agents pathogènes. Pour cela, le médecin prescrit de l'imidocarbe et de l'acéturate de diminazène. Ils sont administrés par injections intramusculaires. De plus, un traitement symptomatique est effectué. Cela inclut l'utilisation de laxatifs et de médicaments pour le cœur. L'animal nécessite également un régime alimentaire particulier.
Mesures préventives
Pour éviter l’infection des chevaux, il n’est pas recommandé de les faire paître dans des pâturages où se trouvent des tiques vectrices. En cas d'accumulation massive de tiques ixodides, il est recommandé de traiter les animaux à intervalles de 5 à 6 jours. Cela devrait être fait avec des agents acaricides.
Après convalescence, il est recommandé de garder les chevaux dans des pièces fraîches. Cependant, ils ne sont autorisés à travailler qu’après 2 à 3 semaines.
La piroplasmose équine est considérée comme une pathologie dangereuse, caractérisée par un développement rapide. Pour minimiser le risque d’infection, il est important de prévenir la maladie. Si des symptômes d'un trouble apparaissent, vous devez immédiatement consulter un vétérinaire.